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Le Grand prix de Monaco reste au calendrier de la Formule 1 jusqu'en 2025.Le Grand prix de Monaco reste au calendrier de la Formule 1 jusqu’en 2025.

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Formule 1 : le Grand Prix de Monaco prolongé de trois ans

Source de discussions intenses ces derniers mois entre l’Automobile Club de Monaco et Liberty Media, le Grand Prix de Monaco a été reconduit au calendrier de la Formule 1 jusqu’en 2025.

Le soulagement a succédé à l’incertitude, ce mardi. Menacé malgré son caractère historique, le Grand Prix de Monaco a finalement été reconduit pour trois nouvelles années au calendrier de la Formule 1, a annoncé la Fédération internationale de l’automobile (FIA). « On sort de là au mieux soulagés et contents d’en avoir fini », a sobrement commenté le président de l’Automobile Club de Monaco (ACM), Me Michel Boeri, qui a signé le contrat à Monza, début septembre, en marge du Grand Prix d’Italie.

Le PDG de la Formule 1, Stefano Domenicali, a, de son côté, tenu à « remercier toutes les personnes impliquées dans ce renouvellement ». « Nous avons hâte d’être de retour la saison prochaine pour poursuivre notre partenariat ensemble », a conclu le dirigeant transalpin.

Trois ans, un choix de l’ACM

La prestigieuse épreuve, l’une des plus anciennes du championnat du monde puisqu’elle y figurait dès sa première édition en 1950, a assuré sa présence jusqu’en 2025 après de longues négociations. « Le contrat a été signé aux conditions qui sont celles que nous avons acceptées, sachant que nous sauvegardons l’essentiel de nos prérogatives, a indiqué Me Boeri à nos confrères de Monaco-Matin. Les trois années ne nous ont pas été imposées, cela a été mon choix. Beaucoup de clauses qui nous sont imposées aujourd’hui doivent être revues parce qu’elles ne sont pas matériellement réalisables. »

Le Prince Albert II s’est impliqué dans les discussions et son intervention a été saluée par Stefano Domenicali. « C’e​​st une grande satisfaction et un grand soulagement, a confié le Souverain au micro de Monaco Info. Il était pour moi impossible d’imaginer une saison de F1 sans le Grand Prix de Monaco, pour des raisons historiques. C’est un moment important dans la vie de la Principauté, sur le plan économique mais aussi au niveau du prestige et de la notoriété. »

La Belgique sauvée, pas la France

Avec 24 dates, la saison 2023 sera la plus chargée de l’histoire de la catégorie reine du sport automobile. Le continent européen est délesté du Grand Prix de France – qui pourrait revenir sporadiquement, une année sur deux – et enregistre neuf épreuves. Les Etats-Unis accueilleront, eux, trois rendez-vous à Miami (7 mai), Austin (22 octobre) et Las Vegas (18 novembre), nouveauté du calendrier, où la course aura lieu un samedi soir.

Le Moyen-Orient se taille aussi la part du lion avec quatre épreuves : la saison s’ouvrira à Bahreïn le 5 mars et s’achèvera à Abu Dhabi le 26 novembre. L’Arabie Saoudite organisera un second Grand Prix à Djeddah, dont le contrat de dix ans a été conclu pour 650 millions de dollars. Le Grand Prix de Belgique, autre épreuve mythique, a sauvé sa peau. Provisoirement, puisque d’autres pays sont appelés à intégrer incessamment sous peu le monde très prisé de la Formule 1. Au côté de Silverstone (Grande-Bretagne) et Monza (Italie), Monaco fait plus que jamais figure d’historique avec ses 79 éditions.

Jérémie BERNIGOLE-STROH

Publié le 20 Sep. 10:10