Six waterwomen vont relier Monaco à Athènes en paddleboard le 5 juin prochain. Il s’agira d’un test avant un défi énorme : traverser le Pacifique Sud en relais du Pérou à la Polynésie française en 2023.
L’activité sera intense dans le Port, le 5 juin prochain, date choisie par la Fondation Princesse Charlène pour son Riviera Water Bike Challenge, deux ans après une dernière édition réussie. Mais ce jour-là, il n’y aura pas que des vélos sur l’eau.
Six femmes s’élanceront du Yacht Club de Monaco (YCM) et toucheront la terre ferme à Athènes le 20 juin, soit quinze jours plus tard. 1 800 kilomètres à la force des bras, à plat-ventre sur une planche de paddleboard, les attendent.
Alexandra Lux, Emmanuelle Bescheron, Itziar Abascal, Margot Calvet et Marie Goyeneche seront menées par Stéphanie Geyer Barneix, une championne de sauvetage côtier qui a survécu à quatre cancers du sein. Des fonds seront levés pour les projets pédagogiques de la Fondation Princesse Charlène de Monaco et pour l’association ELPIDA en Grèce qui accompagne des enfants malades et atteints de cancers. Essai du matériel, test du système de relais…
Leur expédition entre Monaco et la Grèce va servir de préparation à un défi encore plus grand, jamais réalisé : traverser le Pacifique Sud en relais, du Pérou à Moorea, en Polynésie française, à l’hiver 2023.
100 € à chaque kilomètre
8 000 kilomètres au milieu de nulle part avec un voilier pour seule assistance pendant deux mois et demi.
Les waterwomen étaient en Principauté le 10 mars dernier pour présenter ce défi, intitulé Cap Optimist. Un dîner-conférence a été organisé par le YCM en présence du Prince, du ministre d’Etat, Pierre Dartout, du secrétaire général de la Fondation Princesse Charlène, Gareth Wittstock, et de Sophia Tsouvelekakis, présidente de la Communauté Hellénique de Monaco, qui soutient leur initiative.
Pour Stéphanie Geyer Barneix, il s’agira de la troisième expédition – et autant d’exploits mondiaux. En 2009, avec Flora Manciet et Alexandra Lux, elle avait relié Cape Breton au Canada à Capbreton en France à l’annonce de son deuxième cancer. Un périple de 4 830 kilomètres.
Puis, en 2015, elle avait affronté le Cap Horn et ses courants pendant douze jours, cette fois-ci en compagnie d’Alexandra Lux et d’Itziar Abascal. Ce défi Cap Optimist sera aussi l’occasion de promouvoir Hope Team East, une association créée en 2015 aidant les personnes malades à mieux vivre grâce au sport. Il est ainsi possible de soutenir les waterwomen en versant 100 € par kilomètre.