En ce début d’année 2022, Sophie Vincent a succédé à Éric Bessi, l’un des piliers du judo monégasque, à la présidence de la Fédération monégasque de Judo .
Une tâche compliquée au vu de la situation sanitaire et les interdictions qui ont touché les pratiques de combat comme le judo.
Mais une grande fierté pour elle qui reprend un poste que son père, le regretté Gérard Bertrand, a dirigé avec brio durant plus de vingt ans. Une histoire de famille qui pérennise un sport dynamique qui a toujours répondu présent aux Jeux des Petits États, aux Jeux Olympiques et à toutes les sollicitations du Comité Olympique Monégasque.
Son objectif premier sera de faire perdurer la bonne entente qui existe entre tous les bénévoles de la Fédération et du Judo Club dirigé par Jean-Pierre Siccardi.
Elle aura aussi pour objectif, après cette longue pandémie, de relancer l’attractivité du judo, en proposant sa découverte aux jeunes générations, en lien étroit avec les instances sportives et scolaires de la Principauté. Les classes sportives donnent déjà grande satisfaction et permettent la formation de jeunes compétiteurs qui obtiennent de beaux résultats lors des compétitions régionales, nationales voire internationales.
Elle conclut en affirmant que son projet tient dans une conviction : « Tous les acteurs du sport monégasque doivent œuvrer dans un même sens pour que se dégage une politique sportive efficace, pour notre pratique olympique qui a été, de loin, la plus touchée par la pandémie. Le sport contribue au rayonnement de la Principauté à l’international et il est important de nous aider à faire perdurer notre sport olympique. » Sophie Vincent est également convaincue qu’elle peut compter sur une équipe de bénévoles solidaires, passionnés : « Nous sommes unis par des liens forts d’amitié et de solidarité. C’est l’esprit particulier de la grande famille du judo monégasque que mon père avait réussi à insuffler et qui lui tenait tant à cœur. »
Tel un capitaine de bateau dans la tempête, elle va tout faire pour relancer le Challenge Prince Albert II ainsi que le Tournoi International au Stade Louis-II dans l’espoir, à moyen terme, de le faire labelliser par l’Union Européenne de Judo.