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Guillaume Peloso fait partie de l'équipe des carabiniers.Guillaume Peloso fait partie de l’équipe des carabiniers.

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PÉTANQUE – Le devoir de transmission de Guillaume Peloso

Issu d’une famille très impliquée dans le milieu de la pétanque, Guillaume Peloso fait perdurer la tradition du jeu de boules chez les Carabiniers, eux qui sont à l’origine de l’arrivée de ce sport en Principauté.

Guillaume Peloso a débarqué à la Compagnie par le biais du sport : « A la fin des années 90, j’étais ailier-fort dans un club de basket et je faisais équipe avec deux Carabiniers. Ils savaient que je travaillais sur Monaco et m’ont parlé de cette opportunité. Je me suis renseigné sur la fonction, j’ai tenté le concours et ç’a matché. » Il ne pouvait en être autrement pour le Mentonnais.

Cet « enfant d’une vieille famille » de la ville des citrons, originaire du Vieux-Port, a toujours fait du sport, que ce soit de la natation à la piscine de Roquebrune-Cap-Martin, ou du tennis. Mais la discipline qui lui colle à la peau, c’est la pétanque. Il a, pour ainsi dire, toujours gravité autour des terrains… et ce, avant même sa naissance. « On pourrait presque affirmer que je suis né dans le milieu puisque ma mère disputait des parties jusqu’à trois semaines du terme », s’amuse-t-il.

Chez les Peloso, le jeu de boules est une tradition : les grands-parents et les parents jouaient, le paternel, membre de la Fédération, a même présidé à la destinée du Rapid Pétanque durant de longues années, et ses jumeaux de 15 ans et demi ont terminé 3e des Championnats d’Europe Espoirs 2022 à Majorque. « Dans notre famille, jouer est presque une normalité, indique celui qui est licencié au Club Bouliste de Monaco. J’aime la convivialité, me retrouver avec les copains pour passer un bon moment. On joue sans se prendre la tête mais avec application quand même. »

En la mémoire d’Eric Lefebvre

Plutôt pointeur dans sa jeunesse, il a fait évoluer son jeu pour se muer en tireur dans l’équipe des Carabiniers. Car oui, les Carabiniers ont une équipe. Elle a même été lancée en 2011 sous l’impulsion d’Eric Lefebvre, malheureusement disparu en décembre 2021 : « C’était l’instigateur principal. Il continuait de jouer après sa retraite. Sa perte nous a mis un coup mais son esprit nous accompagne toujours. On lui a fait un clin d’œil en intégrant son matricule sur nos nouveaux logos et on organise aussi un Challenge en sa mémoire. »

De gauche à droite : G. Peloso, M. Dobril, Y. Guttler, E. Dietrich, M. Borges Marquez, E. Cupif, P. Galuccio. Manquent à la photo : J-C. Agosta, F. Roehrig, M. Denhez.
De gauche à droite : G. Peloso, M. Dobril, Y. Guttler, E. Dietrich, M. Borges Marquez, E. Cupif, P. Galuccio. Manquent à la photo : J-C. Agosta, F. Roehrig, M. Denhez.

Et le maréchal des logis chef, chargé de la sécurité, de rappeler un fait historique : « Ce sont les Carabiniers qui, en 1944, ont ramené les petites boules en Principauté où, jusque-là, on jouait uniquement à la Lyonnaise. » Six décennies plus tard, l’équipe des Carabiniers est engagée au Challenge Inter-entreprises de Monaco, atteignant la finale à deux reprises.

La formation s’est rajeunie depuis sa création, comprend des retraités et du personnel civil, et compte actuellement 11 membres qui « jouent toujours avec un bon état d’esprit », même « dans les derbies avec le Palais princier, la Sûreté et les pompiers » : « On joue sérieux car nous devons respecter l’image de la Compagnie. On est là pour calmer, pour détendre l’atmosphère quand il y en a besoin. »

Jérémie Bernigole

Publié le 08 Nov. 14:39