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JEUX DE PARIS 2024 – Théo Druenne, le gamin de Tokyo a bien grandi

… par lui-même

« Je suis mieux préparé cette fois, avec l’expérience que j’ai emmagasinée pendant ces trois ans, en participant à plusieurs autres compétitions internationales. Je pense que j’étais quand même très jeune à Tokyo (16 ans). J’ai pas mal grandi, je me suis développé physiquement. A Paris, je pourrai être mieux concentré sur mes objectifs. Je suis parti étudier à l’Université Laval à Québec, il y a un an. Au Canada, ce n’était pas possible de nager en eau libre, alors j’ai pu me concentrer sur le bassin. J’ai aussi l’expérience du bassin dans les grandes compétitions internationales. Aux Jeux des petits Etats d’Europe, à Malte en 2023, j’ai nagé les 400 m, 800 m et 1 500 m (record personnel sur la première distance, titré sur les deux autres). »

… par son entraîneur, Michel Pou

« On prépare Théo sur les deux tableaux, bassin et eau libre, pour ce que ça lui apporte en connaissance de lui-même. Les longues distances en eau libre préparent aussi le bassin. Il a fait le choix d’une épreuve qui semble mieux convenir cette année à ses compétences physiques et techniques, le 800 m nage libre. L’objectif sera de réaliser la meilleure performance possible, de partir sans regret et de réaliser, j’espère, son meilleur temps à cette occasion. C’est un plaisir de les voir porte-drapeaux avec Lisa, quand on connaît leur complicité au quotidien. On a passé une grande partie de l’année en stage, en déplacement tous les trois. Ils ont une réelle connexion. Ils font partie l’un et l’autre de leurs performances. Lisa participe, à l’entraînement et en compétition, aux progrès de Théo, et inversement. C’est important pour eux. Ils se soutiennent et s’encouragent. C’est bien de les voir tous les deux réunis par cet honneur qui leur est fait. »

… par sa petite amie, Giulia Viacava

« C’est un garçon gentil, tourné vers les autres, rigoureux dans ce qu’il fait. C’est un très bon nageur et un très bon camarade à l’entraînement. Nous nous sommes rencontrés il y a plusieurs années déjà, via la natation. Depuis Tokyo, il a surtout gagné en maturité. Forcément, il était au lycée à l’époque, là il vient de finir sa première année d’université ! Je trouve qu’il aborde les choses différemment, il est beaucoup dans l’analyse de ce qui l’entoure, il s’adapte mieux. Je suis très fière de lui et heureuse qu’il ait été désigné porte-drapeau, car ça représente beaucoup à ses yeux. Ça va l’aider, et il le mérite. Malheureusement, je ne pourrai pas aller le soutenir à Paris, mais je ne manquerai pas ses courses à la télévision ! »

Dossier olympique réalisé par Jérémie Bernigole et Gaël Lanoue

Publié le 06 Juil. 09:49