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Rania Drid et Florine Soula du Judo Club de Monaco.Rania Drid et Florine Soula du Judo Club de Monaco.

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Judo : Rania Drid et Florine Soula sélectionnées en équipe de France

Florine Soula et Rania Drid sont sélectionnées en équipe de France de judo pour le Grand Slam de Tbilissi, du 24 au 26 mars. En Géorgie, elles représenteront sur le tatami le savoir-faire de l’école monégasque, au succès remarquable.

« Elles sont plus faciles à gérer que les garçons », s’amuse Marcel Pietri. L’entraîneur du Judo Club de Monaco était plus habitué à produire des champions, mais il sait aussi reconnaître des championnes quand il en voit.

Et c’est en toute logique que ses jeunes protégées Florine Soula et Rania Drid (21 et 23 ans), au club depuis 6 ans, intègrent l’équipe de France ce mois-ci. Direction Tbilissi, en Géorgie, où elles participeront au Grand Slam de judo dans les catégories des -70 et -63kg. « Elles ont toutes les deux les capacités pour monter sur le podium, mais comme je dis, ‘le haut niveau, c’est l’impossible qui devient possible’, et ça ne dépend que d’elles de le réaliser. Le sérieux, la rigueur… elles ont toutes les qualités des judokas. »

Ce tournoi avec la France, c’est une nouvelle étape de leurs carrières. Mais aussi, déjà, un aboutissement. Florine est championne de France juniors et vice-championne de France seniors (première division). Rania est 3 e des championnats de France seniors (première division) et 2 e de l’Open d’Europe de Varsovie. Il n’y a plus qu’à.

Dans la tradition monégasque

Florine et Rania s’inscrivent dans la longue liste de judokas passés par le Judo Club de Monaco. La saison prochaine, elles rejoindront l’Institut national du sport, de l’expertise et de la performance (INSEP) à Paris, où s’entraînent déjà Marvin Gadeau, Cédric Bessi, Loïc Pietri et Tizie Gnamien. Avant eux, Yann Siccardi avait ouvert la voie de l’INSEP au club, avant de représenter Monaco aux Jeux Olympiques de Pékin 2008 et Londres 2012.

« Il faut les moyens pour vivre comme il faut à Paris. Nous nous arrangerons avec la fédération, car envoyer deux judokas supplémentaires à l’INSEP n’est pas rien. C’est une immense fierté de les emmener si haut », nous confie Marcel Pietri.

Lui qui a suivi ce même parcours et connaît le processus, il rappelle toujours l’importance à ses yeux de lier Français et Monégasques à leurs débuts. « Nous sommes peu nombreux à Monaco, alors pour aller en compétition, nous formons toujours un groupe avec des Français. C’est plus sympathique pour eux d’être 3 ou 4 à concourir, plutôt que seul, et chacun peut progresser. »

S’il reste peu de tournois pour se qualifier aux Jeux de Paris 2024, les tatamis ne vont pas moins trembler pour autant. Bien au contraire.

Gaël LANOUE

Publié le 08 Mar. 16:18