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Herculis EBS : trois records du meeting et quatre performances mondiales de l’année

La 36e édition du Meeting Herculis EBS a été marquée par trois records du Meeting et quatre performances mondiales de l’année. Le Stade Louis-II a vibré sur le 100 mètres de Shelly-Ann Fraser-Pryce.

Une véritable cocotte-minute. Le Stade Louis-II attendait impatiemment d’exploser de joie, le soir du 10 août, au passage des meilleurs athlètes mondiaux. La 36e édition du Meeting Herculis EBS a tenu toutes ses promesses : trois records du Meeting et quatre performances mondiales de l’année ont été établis sur le tartan monégasque.

Le pic de la soirée fut atteint lors du 100 m féminin explosif remporté par Shelly-Ann Fraser-Pryce. La Jamaïcaine a explosé la précédente marque détenue par Marion Jones (10″72 en 1998). La championne olympique a couru en 10″62, soit 9 dixièmes de mieux que Shericka Jackson.

Noah Lyles remet le couvert

Autre moment fort :  le 1 000 m masculin. Jake Wightman a signé 2’13 »88, synonyme de performance mondiale de l’année et de record du meeting. La précédente marque était à 2’17 »42 à Monaco (2018, Lekuta Solomon). Le record du monde, lui, tient toujours en 2’11 »96 (Ngeny Noah, 1999).

Le dernier record de l’épreuve est l’œuvre de Noah Lyles (200 m). La veille, en conférence de presse, l’Américain avait affiché sa bonne forme et annoncé un chrono canon. Il a tenu parole en effaçant sa marque datant de 2018 avec un 19″46 qui a fait vaciller Erriyon Knighton (19″84) et Michael Norman (19″95). « C’est loin d’être une course parfaite, je voulais juste m’amuser », a-t-il commenté.

La promesse de Faith Kipyegon

Thierry Ndikumweanyo, lui, a établi la meilleure performance mondiale de l’année sur 3 000 m en 7’25″93. Berihu Aregawi (7’26″81) et Grant Fisher (7’28″48) l’ont accompagné sur le podium.

On n’est pas passé loin de fêter un record du monde avec Faith Kipyegon. Comme l’an dernier, la Kenyane a laissé penser qu’elle allait enfin améliorer les 3’50″07 de Genzebe Dibaba sur le 1 500 m, mais elle a échoué à seulement 3 dixièmes. Le Stade Louis-II s’est levé au rythme de la wavelight et y a cru jusqu’à la ligne d’arrivée.

Parmi les autres performances de la soirée : le 400 m remporté par Shaunae Miller-Uibo, la Bahaméenne échouant à 17 centièmes de son meilleur résultat en 2022 ; la lutte à quatre dans le 3000 m steeple que Werkuha Getachew a réglé dans le dernier tour (9’06″19) ; les succès de Mutaz Essa Barshim et de Yulimar Rojas, vedettes du saut en hauteur (2,30 m) et du triple saut (15,01 m).

Jérémie BERNIGOLE-STROH

Publié le 10 Août. 20:36