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Charles Leclerc (Ferrari) à Bahreïn.Charles Leclerc (Ferrari) à Bahreïn.

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Grand Prix de Bahreïn : désillusion pour Charles Leclerc et Ferrari

Pour le retour de la Formule 1 dans les dunes de Sakhir (Bahreïn), Charles Leclerc n’a pas pu récolter les bénéfices de sa course intelligente. Victime d’une panne moteur, le Monégasque a abandonné à 17 tours de l’arrivée. Un coup dur alors que Red Bull s’est imposé et que Aston Martin a impressionné.

Elle est loin la victoire de Charles Leclerc (Ferrari) à Bahreïn devant son équipier Carlos Sainz pour le premier Grand Prix de la saison dernière. Ce dimanche, le doublé inaugural est signé Red Bull. Le double champion du monde en titre Max Verstappen s’est facilement imposé devant Sergio Pérez. Fernando Alonso complète le podium pour Aston Martin. A 41 ans, l’Espagnol a été époustouflant, comme ses chronos des derniers jours le laissaient présager. Le doyen des pilotes n’a fait qu’une bouchée de Sainz et de Lewis Hamilton (Mercedes), dépassés de vulgaires amateurs. 

En 3e position sur la grille de départ, Charles Leclerc et Ferrari se sont faits éjecter du podium. Et le plus terrible, c’est qu’ils n’ont rien pu faire. Le Monégasque n’a pu boucler les 57 tours prévus, victime d’une perte de puissance de sa monoplace alors que la troisième marche lui tendait les bras. Il n’a pas caché sa déception en zone mixte : « Ce n’est pas un sentiment agréable. On a beaucoup bossé sur cette pièce cet hiver et nous voilà déjà avec un problème de fiabilité. Le moteur s’est éteint d’un coup. » 

Plus de son, plus d’image. Ferrari pensait avoir résolu ces problèmes qui ont déjà pollué sa saison passée. Mais s’il n’y avait que cela… La vérité est que la SF-23 n’a pas su tenir le rythme des Red Bull (comme on s’y attendait) mais surtout de l’Aston Martin de Fernando Alonso. La faute à une importante dégradation des pneus, contre laquelle la Scuderia n’a pas trouvé la parade. « Je n’avais plus de gommes à l’arrière. Si je défendais trop fort, je risquais de ne pas voir la fin de la course », a reconnu Sainz. L’Espagnol a dû se contenter d’une amère 4e place, derrière son compatriote. Seul point positif pour Ferrari : des arrêts au stand réussis, tous sous la barre des trois secondes.

Le chantier est vaste, mais l’écurie de Frédéric Vasseur a deux semaines pour relever le tir. Rendez-vous en Arabie Saoudite le week-end du 19 mars.

Gaël LANOUE

Publié le 06 Mar. 10:09