Trois ans après son dernier succès en Formule 1, Charles Leclerc (Ferrari) a remporté le Grand Prix de Bahreïn, dimanche après-midi.
Quel plaisir d’entendre retentir l’hymne monégasque sur un circuit de la Formule 1 ! Trois années sont passées entre le Grand Prix d’Italie et la cohue à Monza, et celui de Bahreïn. Un seul élément n’a pas changé : le sourire affiché par Charles Leclerc. Le petit prince de la Formule 1, parti en pole position, a résisté aux attaques de Max Verstappen (Red Bull) pour s’envoler vers sa troisième victoire en carrière, dimanche après-midi. En plaçant son deuxième pilote Carlos Sainz sur la boîte, la Scuderia Ferrari a fait coup double. Une telle performance des Rouge n’était plus arrivée depuis Singapour 2019. Des lustres !
On savait le moteur italien réussi, on ne le pensait pas aussi survitaminé. Ferrari a survolé la concurrence à Sakhir. La tendance s’est confirmée avec les bonnes places atteintes par Haas et Alfa Romeo, deux écuries équipées de ce bloc propulseur. Verstappen est venu se frotter aux ailerons de Leclerc à plusieurs reprises, l’espace de trois boucles. La passe d’armes entre les deux rivaux de 24 ans a tourné à l’avantage du Monégasque, plus jamais inquiété malgré les tentatives d’undercut du Néerlandais et la sortie de la voiture de sécurité en fin de course, lorsque la monoplace de Pierre Gasly (Alpha Tauri) a pris feu.
Mais Verstappen a finalement abandonné, handicapé par une direction assistée récalcitrante et un volant de plus en plus dur. Dernier espoir de Red Bull, son coéquipier Sergio Pérez, troisième à l’ultime tour, est parti en tête-à-queue. Un problème de fiabilité, là encore. Red Bull a tout perdu et ses pilotes n’y sont pour rien. Ferrari, Charles Leclerc et la Principauté ne s’en plaindront pas !
JÉRÉMIE BERNIGOLE-STROH