Fin septembre, quatre licenciés du Fémina Sports ont participé avec un certain brio aux championnats d’Europe de gymnastique acrobatique à Pesaro (Italie).
Après l’expérience des Mondiaux à Genève en juin dernier, le Fémina Sports de Monaco a envoyé deux formations aux championnats d’Europe, organisés à Pesaro (Italie) du 23 au 26 septembre. Le club monégasque peut se réjouir des performances des duos Ninon Ginola/Lou-Ann Mariette (Monaco) et Diego Lopez/Solana Moller (France), qui sont passés à un rien de la qualification en finale.
« Ils ont donné le meilleur d’eux, félicite Kim Arnulf, directrice technique du Fémina Sports. Nous les avons senti concentrés, prêts à entrer dans la compétition et cela a fait beaucoup plaisir à l’équipe technique. Nos gymnastes ont fait le travail et on aperçoit de plus en plus la finale continentale. »
Avec 50,750 points, Ninon Ginola et Lou-Ann Mariette se sont classées à la quatorzième place du général et au dixième rang par nation dans la catégorie 11/17 ans. « Lou-Ann manquait d’expérience à Genève, il y a quelques mois. A Pesaro, on a vraiment senti qu’elle avait les ressources pour réussir. Elle a progressé mentalement. Et Ninon aussi, dans la gestion. Ce duo a avancé sur le plan mental », analyse la directrice technique.
Le Gala fait l’impasse sur 2021
Leurs homologues français, engagés dans la catégorie 12/19 ans, ont eux terminé douzièmes (50,950 points). Leur neuvième place au classement des nations a ravi Kim Arnulf, sans la surprendre : « Diego et Solana sont beaucoup plus rôdés, ils travaillent ensemble depuis longtemps. »
Reste que le duo tricolore s’avance vers une période d’incertitude : la limite d’âge est atteinte et Diego Lopez et Solana Moller devront attendre 2023 avant de se produire à nouveau en équipe de France. « Ils pourront faire le championnat national et auront tout de même des missions de démonstration pour représenter leur pays sur des évènements. Il faudra voir comment ils vont sortir de cette période. Diego fait des études supérieures, Solana va grandir et changer morphologiquement », coupe la directrice technique.
Les deux licenciés du Fémina Sports pourront montrer leur talent à l’occasion du Trophée Massilia, en novembre, mais pas lors du traditionnel Gala Princesse Grace de Gymnastique. L’organisation a préféré faire l’impasse en 2021 par « précaution budgétaire » : « En juillet, quand il a fallu prendre la décision de s’engager financièrement, on nous a conseillés d’attendre une année car l’incertitude régnait encore à cause du Covid. C’était une sage décision. »
Jérémie Bernigole-Stroh