L’ASM Triathlon accueille une nouvelle recrue, la médaillée olympique Cassandre Beaugrand, et confirme son évolution positive comme l’explique le vice-président du club, Denis Watrin.
Le club monégasque prend un tournant dans ses ambitions au début de cette année 2023. Outre la création d’une équipe masculine professionnelle, l’équipe se renforce avec l’arrivée de Cassandre Beaugrand, triathlète professionnelle reconnue parmi les meilleures du monde. La triple championne de France courte distance voulait revenir à Monaco, où elle était licenciée à l’ASM Athlétisme durant sa jeunesse. Denis Watrin, vice-président et présent au club depuis une trentaine d’années, explique que le mariage était une suite logique des choses : “Cassandre voulait rejoindre un club qu’elle connaissait et je me suis personnellement occupé du dossier. Trouver un terrain d’entente était difficile, mais nous y sommes arrivés.”
Cassandre Beaugrand réside toujours en Angleterre
Une arrivée liée également à l’objectif principal de Cassandre Beaugrand : les Jeux olympiques de Paris 2024. L’ASM Triathlon souhaite aider la jeune femme à se focaliser sur ses objectifs personnels : “Avec nous, elle aura la possibilité de se focaliser sur les qualifications des Jeux Olympiques et les manches de Coupe du Monde. On ne lui imposera aucune course.”
L’athlète reste indépendante, aidée par ses partenaires, et ne va pas s’entraîner régulièrement sur les routes de la Principauté : “Elle viendra seulement pour quelques entraînements et quelques rencontres avec les jeunes du club. Elle va également continuer d’habiter en Angleterre, à Loughborough. Le cadre y est plus professionnel et les infrastructures sont meilleures. Son copain est un nageur anglais, ça doit aussi jouer sur sa décision de résider là-bas.”
Une ambition modérée pour cette saison
Une arrivée qui met un coup de projecteur sur le club monégasque. L’équipe qui évolue aujourd’hui en troisième division souhaite d’abord se stabiliser avant de penser à aller plus haut : “On ne cherche pas forcément à monter en D2. Si on monte aujourd’hui en fin de saison, on ne sait pas si on aura le budget pour rester dans la division. On veut d’abord acquérir de l’expérience. On ne veut pas monter pour redescendre derrière. Si tout cela se passe bien, on verra si l’on peut encore se renforcer. On espère aussi peut-être avoir une aide du gouvernement pour continuer d’être ambitieux.”
Pierrick MONIOT