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Après le WRC, la Belgique encore à l’honneur au Rallye Historique

Le 26e Rallye Monte-Carlo Historique a pris fin dans la nuit du 6 au 7 février, avec une victoire du duo belge, Michel Decremer et Jennifer Bel Hugo.

Quelques jours après le sacre de Thierry Neuville au 92e Rallye Monte-Carlo, un autre équipage belge a brillé au Rallye Monte-Carlo, mais l’Historique cette fois. Au terme de cinq jours de spéciales, le duo Michel Decremer et Jennifer Hugo s’est imposé au classement général dans la nuit du 6 au 7 février. Tout comme son compatriote en WRC, il s’agit là de sa deuxième victoire en Principauté, Michel Decremer ayant déjà remporté la 20e édition, en 2017, aux côtés de Yannick Albert. A bord de leur Opel Ascona 400 de 1979, ils succèdent ainsi à l’équipage suisse Claudio Enz et Cristina Seeberger, qui se contente d’une 16e place cette année.

Cette victoire, les Belges la doivent à cinq jours d’une régularité sans nom, après avoir pris la tête du classement dès la première journée, à l’issue de la 3e spéciale. Dans leur sillage, l’équipage italien de Giorgio Schon et Francesco Giammarino ( Austin Mini Cooper S) s’est lui aussi montré constant en prenant la deuxième place dès le deuxième jour, pour ne plus la lâcher. Il terminera à seulement 70 points de son concurrent, après avoir réduit l’écart de points dans la dernière spéciale du Turini. La troisième marche du podium revient aux Italiens Maurizio Aiolfi et Carlo Merenda (Lancia Beta Coupe 1800), quatrièmes en 2022.

Une victoire à la régularité

Comme pour le WRC quelques jours avant, les pilotes ont traversé les montagnes dans des conditions peu hivernales, avec un soleil étincelant et une neige aux abonnés absents. Mais le réel spectacle ici était les voitures, le Rallye Historique réunissant des modèles ayant participé au Monte-Carl’ entre 1911 et 1983. Cette année encore, l’épreuve monégasque a prouvé sa popularité avec 43 marques, 248 équipages et 29 nationalités engagés. Cette édition a marqué également les retours de Glasgow et Milan comme villes de départs, s’ajoutant ainsi à Bad-Hombourg, Reims et Monaco. Au terme de l’épreuve de concentration, ils ne seront « plus que » 225 – sur les 233 autorisés à prendre le départ – à rejoindre la Principauté, point de ralliement avant les premières spéciales du samedi et, au total, 207 à franchir la ligne d’arrivée mardi soir, au terme de 16 épreuves spéciales (la 17e et dernière entre La Cabanette et le Col de Baus, lors de la nuit finale du Turini, ayant été annulée pour cause de brouillard). 

Le Prince Albert au volant

Du côté des Monégasques, Olivier et Lydia Campana signent une belle performance en s’octroyant cette année la 50e place à bord de leur Wolkswagen Golf GTI 197, après leur 145e place l’an dernier Le Monégasque signait là sa 6e participation à l’épreuve, et la 5e aux côtés de son épouse. Autre équipage de la Principauté, Marcus et Grégory Mussa (Ford Escort Mexico) terminent, eux, 164e de ce rallye. 

Un dernier invité surprise est venu se mêler à la suie des voitures en cette fin de rallye. Avant de donner le départ de l’ultime étape du Rallye Monte-Carlo Historique 2024, le Prince Albert II a eu le privilège de faire un tour du circuit F1 au volant d’une DB Frua. Un modèle mythique avec lequel son père, le Prince Rainier III, a participé au Tour de France automobile, en 1953. 

 

Anouck Muller

Publié le 08 Fév. 12:29