Céline Cottalorda et Sylvie Bertrand ont accompli leur nouveau défi solidaire : gravir le Mont Blanc. En compagnie de Christophe Profit, alpiniste de renom, les Suricates ont cette fois oeuvré en faveur de Handicap International.
Elles l’ont fait ! Un an après avoir disputé le Rallye des Gazelles au Maroc, les Suricates de Monac’ sont passées des dunes de sable au pic enneigé du Mont Blanc. Céline Cottalorda et Sylvie Bertrand, présidente et vice-présidente de l’association fondée en 2023, ont atteint le plus haut sommet d’Europe occidentale lors d’une ascension qui s’est déroulée du 17 au 21 septembre. Pour réaliser ce défi fou, lancé pour soutenir Handicap International, les deux femmes étaient accompagnées par Christophe Profit, figure de l’alpinisme français.
En passant par la voie historique, empruntée lors de la première montée en 1786, les deux aventurières ne pouvaient pas se passer de leur guide : « Sans le soutien et les encouragements de Christophe, nous n’aurions jamais pu atteindre le sommet », a avoué Sylvie Bertrand. Les deux femmes ont été tentées d’abandonner, mais elles n’ont pas lâché pour se hisser sur « le toit de l’Europe ».
Une ascension dans des conditions dantesques
Au cours de l’ascension, les Suricates de Monac’ nous ont gratifié de photos de paysages époustouflants, ponctuées par de majestueux couchers du soleil. « Les journées se vivent du lever au coucher du soleil ! » : tel est le discours de motivation prononcé par Christophe Profit aux deux alpinistes en herbe. Elles qui se sentaient impatientes, excitées, mais aussi anxieuses, sont sorties de cette expérience « épuisées mais fières », comme elles l’ont indiqué sur leurs réseaux sociaux.
Une expérience qui n’a pas été de tout repos : « Malgré une bonne fenêtre météo, nous avons fait le Mont Blanc dans des conditions hivernales », a expliqué Céline Cottalorda, la présidente des Suricates. « Il a fallu faire nos traces sur ce parcours peu emprunté qui passe par le refuge des Grands Mulets. La partie finale a été dantesque à cause des rafales de vent à plus de 80 km/h et du brouillard. »
Une action pour la bonne cause
À travers cette performance, l’association monégasque souhaitait « alerter sur le droit des personnes handicapées, mutilées ou amputées » en soutenant le projet Liimba de Handicap International. Ce projet collecte en France et en Europe des prothèses de membres inférieurs, les trie et les envoie vers plusieurs pays comme le Togo, l’Ouganda ou Madagascar.
« Nous allons marcher pour que d’autres puissent à nouveau vivre debout », clamait Céline Cottalorda avant le départ des Suricates vers le Mont Blanc. L’association avait pour objectif de récolter la symbolique somme de 4 807 €, soit un euro par mètre parcouru jusqu’au sommet. Une somme qui permettrait le financement d’environ 45 prothèses.
Victor Andrès
