450 pilotes, dont plusieurs personnalités, ont participé au marathon karting Jules-Bianchi, du 6 au 8 septembre au Castellet, en hommage au pilote de F1 disparu.
Il y avait du (beau) monde sur le circuit Paul-Ricard du Castellet du 6 au 8 septembre. Des personnalités du petit et du grand écran, des vedettes de la chanson ainsi que des sportifs s’étaient donné rendez-vous en Provence pour la deuxième édition du marathon karting Jules-Bianchi. Cette course-relais de 42 heures, 19 minutes et 50 secondes a été disputée par 450 pilotes en mémoire du regretté pilote de Formule 1, décédé en juillet 2015 après un accident survenu au Grand Prix du Japon neuf mois plus tôt. Parmi eux, des célébrités telles que Tomer Sisley, Benjamin Biolay, Isak Hadjar, Arnaud Tsamère… Une semaine après sa victoire à Monza lors du Grand Prix d’Italie, Charles Leclerc a rendu le plus bel hommage possible à son « parrain » sportif en s’imposant avec son équipe LC8 composée de copains d’enfance.
Les familles Leclerc et Bianchi unies
Déjà vainqueur l’an dernier, le Monégasque a signé le doublé en présence de la famille Bianchi. « Philippe m’a appelé il y a deux ans pour relancer cette course qu’on faisait avec Jules lorsqu’on était petits. J’ai adoré l’idée. En plus, c’est pour la bonne cause, pour honorer sa mémoire et aider les personnes qui en ont besoin. Pour ces deux raisons-là, il était évident que je sois présent », a expliqué le leader de la Scuderia Ferrari au micro de BFM Toulon-Var. « Charles est admirable, il se rend très disponible malgré son calendrier. Ce garçon n’a pas la mémoire courte, a reconnu Philippe Bianchi, papa de Jules et ami de la famille Leclerc. Sa présence a motivé les inscriptions. Avec lui, l’évènement gagne en popularité et aussi en niveau. » Cinquante mille euros ont été récoltés pour l’Association Jules-Bianchi. Cette somme servira en partie à financer un appareil rendant plus agréable la toilette des personnes alitées à l’hôpital L’Archet de Nice, où s’est éteint le talentueux membre de la Scuderia Ferrari Academy : « L’acte sera également plus confortable pour les soignants. On réfléchit aussi à d’autres actions. On est content d’aider et en même temps surpris du manque de moyens. Mais bon, Jules continue d’exister à travers ces levées de fonds et ces opérations. Grâce à lui, on fait du bien aux gens qui souffrent. »
JB