Pour le centenaire de la médaille d’or en aviron obtenue aux Jeux de Paris 1924, le grand-père maternel du prince Albert II a été mis à l’honneur par World Rowing, en présence du Souverain, de la famille Kelly et de Thomas Bach, président du CIO.
L’idée avait germé aux Jeux de Tokyo il y a trois ans : rendre hommage à John B. Kelly Sr. Ce rameur américain d’exception avait obtenu trois médailles d’or aux Jeux olympiques, la dernière à Paris en 1924, en deux de couple. Le prince Albert II avait accueilli cette initiatiBve avec émotion. Cent ans après, le grand-père maternel du Souverain a été mis à l’honneur lors d’une réception qui s’est déroulée sur le site des Jeux de Paris 2024, à Vaires-sur-Marne, en présence du prince Albert II et de la famille Kelly, venue spécialement des Etats-Unis. Jean-Christophe Rolland, président de World Rowing, et Thomas Bach, président du Comité international olympique, n’ont pas manqué de rappeler que « cet enfant de Philadelphie a marqué l’histoire de l’aviron : un homme, un rameur, une légende. Au-delà de cet anniversaire, c’est aussi ce?e famille olympique que l’on célèbre, avec John B. Kelly Jr (médaillé de bronze en aviron aux Jeux de 1956), le prince Albert II, cinq participations en bobsleigh aux Jeux d’hiver de 1988 à 2002, la princesse Charlène, alors Charlène Wittstock, nageuse aux Jeux de 2000. »
L’émotion du prince Albert II
Après avoir remis jeudi les médailles de l’épreuve du deux de couple hommes, le Souverain a livré ses impressions à l’issue de cette réception qui l’aura marqué. « J’étais très honoré de remettre ces médailles. Avec mes cousins de Philadelphie et mes amis proches, on a eu une pensée pour mon grand-père maternel. Il y a cent ans, pas tout à fait sur le même bassin (à Argenteuil), mais presque jour pour jour, il remportait sa troisième médaille d’or, avec son cousin Paul Costello. C’était vraiment une histoire de famille, en deux de couple. Avec Jean- Christophe Rolland, on a voulu célébrer ce centenaire et cette belle implication de ma famille dans l’olympisme, dans ce qui fait la beauté de ces Jeux. Même si c’était il y a cent ans, les valeurs sont toujours les mêmes et on doit continuer de les célébrer. Mon grand-père maternel était un athlète extraordinaire, mais il avait également cette belle vision de ce que devait être le monde, grâce aussi au sport. Nous avons été très heureux de lui rendre hommage. »
Avec le concours de Stéphan Maggi / Comité olympique monégasque
