Parti dixième du Grand Prix du Canada, Charles Leclerc a bien exploité la stratégie de Ferrari pour finalement terminer 4e à Montréal, dimanche.
Charles Leclerc (Ferrari) a réussi à obtenir une probante quatrième place du Grand Prix du Canada, dimanche. Ce qui n’était pas une mince affaire après des qualifications ratées la veille sous de mauvaises conditions météos.
N’ayant pas été entendu par son écurie sur le choix de ses pneumatiques, le pilote monégasque n’a pu s’extraire de la Q2. Finalement 10e sur la grille après la pénalité infligée à son coéquipier Carlos Sainz, il s’est dit « très frustré » et espérait à haute voix « être plus écouté à l’avenir » par son Team. Le mal était fait.
Ferrari était pourtant très confiante pour la course, compte tenu du rythme de la voiture durant les essais libres. Une inquiétude s’est cependant invitée dans la préparation du Grand Prix : une pièce du fond plat a cédé lors du tour de mise en grille après que Leclerc a escaladé un vibreur. Celle-ci fut vite remplacée dans les règles, n’entraînant aucune sanction.
Confirmation attendue en Autriche
Le Monégasque, qui arborait un casque rendant hommage à Gilles Villeneuve, légendaire pilote canadien de Ferrari, a pu prendre un bon départ, mais s’est vite retrouvé dans un train DRS qui ne laissait que très peu de chance de dépassement.
La situation a évolué avec la sortie de la voiture de sécurité consécutive au crash de George Russell (Mercedes). Particulièrement inspirée sur le circuit Gilles-Villeneuve, la Scuderia a décidé de ne pas arrêter ses pilotes contrairement au reste de la grille. Leclerc était alors 4e. Grâce à cette stratégie décalée, il a pu s’échapper du trafic, créer l’écart avec ses poursuivants et conserver sa position jusqu’au drapeau à damier. La course a été remportée par Max Verstappen (Red Bull), vainqueur pour la sixième fois de la saison.
Un week-end réussi, donc, pour le pilote de Ferrari, qui s’est rassuré avec le rythme de sa SF-23. Il s’est également déclaré satisfait à propos des performances de sa monture. Il devra répéter ces efforts dans deux semaines à l’occasion du Grand Prix d’Autriche, qui se disputera à Spielberg, sur le Red Bull Ring, pour confirmer les progrès des voitures rouges.