Une union « pour la protection de l’Océan et sa biodiversité ».
Quelques mois après avoir lancé les « Ruches rouges & blanches » avec Terrea, l’AS Monaco s’est alliée à une autre entité nationale. Ce lundi, le club princier et l’Institut océanographique, respectivement représentés par leur directeur général Ben Lambrecht et Robert Calcagno, ont signé une convention de partenariat.
Ce lundi 17 avril, l’ @ASMonaco et l’Institut océanographique @OceanoMonaco ont signé une convention de partenariat pour sensibiliser le plus grand nombre à la protection de l’Océan et sa biodiversité. pic.twitter.com/ideq49VcAB
— MuséeOcéanographique (@OceanoMonaco) April 17, 2023
Cette dernière prévoit la mise en place d’actions de médiation communes qui auront toutes pour objectif de porter un message en faveur de l’Océan au plus grand nombre grâce à la caisse de résonance que représentent l’AS Monaco et ses supporters. « Le club a toujours eu une sensibilité particulière pour le monde marin, a rappelé Ben Lambrecht. Il était donc naturel de nous rapprocher de l’Institut océanographique, une véritable référence dans ce domaine et avec qui nous entretenions déjà des liens, pour voir comment nous pouvions nous rendre utile. »
Mbappé cité en exemple
En amont de la signature, une vingtaine de jeunes joueurs de l’Academy ont découvert le Musée océanographique. Séparés en deux groupes, ils ont posé de nombreuses questions sur les différentes espèces qu’ils ont pu admirer durant la matinée. « J’ai appris beaucoup de choses, notamment sur les poissons. Ce serait bien de pouvoir en parler à d’autres personnes qui n’ont pas encore eu la chance de visiter le Musée, a déclaré Pape Cabral, 16 ans. Il faut montrer et avertir les gens qu’il est important de protéger les océans. »
C’est ce que Robert Calcagno leur a répété durant son allocution. Pour sensibiliser « ces futurs champions qui deviendront des modèles et impacteront des milliers voire des millions de personnes dans leur carrière », le directeur général de l’Institut océanographique a pris un exemple parlant, celui de Kylian Mbappé. Le champion du monde 2018, formé à l’AS Monaco, était de passage au Musée début avril : « Il connaissait déjà les lieux. Je ne l’ai pas embête longtemps, mais je me suis aperçu qu’il avait une sensibilité particulière pour l’Océan et ses enjeux, comme la nécessité d’éviter la surexploitation, la pollution… J’ai senti qu’il était parfaitement conscient et responsable. Son passage au centre de formation de l’ASM a certainement joué. »
Selon Robert Calcagno, l’alliance avec un club de football est « une superbe nouvelle » car elle marque l’entrée dans l’étape 2 de la préservation des océans : « Au cours des dix dernières années, nous avons beaucoup travaillé avec les gouvernements, les scientifiques. Il y a eu de grands progrès dans les accords multilatéraux internationaux. On commence à avoir des consensus sur les directions et les dimensions. Maintenant, il faut passer à l’action, que nos décisions trouvent un écho sur le terrain. Il faut travailler avec le grand public et avec les entreprises. Grâce à ce partenariat avec l’ASM, on fait coup double. » Fier de cette signature, le directeur de l’Institut océanographique résumait : « Quand je dis « il faut protéger les océans », je suis dans mon métier. Quand ce sera l’un de ses jeunes footballeurs qui le dira, le message sera bien plus écouté. »