Monaco n’y arrive plus. Les hommes de Philippe Clement ont concédé une triste défaite contre le Stade de Reims (0-1) à domicile, dimanche après-midi. Peu de rythme et un manque de spontanéité ont pénalisé les Monégasques, bien gênés aussi par un pressing sérieux des Rémois.
C’est une défaite qui peut peser lourd dans la course au podium. L’AS Monaco n’a su trouver la faille sur sa pelouse, dimanche après-midi, et a donc concédé sa sixième défaite de la saison face au Stade de Reims (0-1), invaincu depuis 19 rencontres. Quatrièmes avec 51 points, les Monégasques restent aux portes du podium mais laissent Lens s’échapper (54 pts). Une contre-performance dont on se serait bien passé au stade Louis-II, en attendant le match de Marseille qui reçoit Strasbourg en clôture de la 27e journée de Ligue 1 (20h45).
L’espoir était revenu pour le club princier après l’entrée de Vanderson à la mi-temps, sur le côté droit, à la place de Krépin Diatta. Tout de suite, le Brésilien a montré beaucoup d’envie et créé plus de situations que ses partenaires durant toute la première mi-temps. Coup sur coup, cinq minutes après ses premières foulées, il a frappé le poteau d’un tir croisé à ras-de-terre (49e), avant d’adresser un bon centre que Wissam Ben Yedder n’a pas su rabattre (50e).
Au retour des vestiaires, la possession et la dynamique étaient donc pour les Rouge et Blanc, mais les Rémois avaient pour eux quelque chose qui a fait défaut aux Monégasques : le réalisme. Ils ont ouvert le score par l’intermédiaire de Folarin Balogun (0-1, 51e). Bien aidé par la main molle opposée par Alexander Nübel, le buteur anglais a inscrit son 16e but de la saison. Il revient ainsi à hauteur de Ben Yedder.
Monaco a peiné à réagir, sur le terrain comme sur le banc. Les entrées de Breel Embolo et Ismail Jakobs (60e), puis de Takumi Minamino (77e) n’ont jamais sonné la révolte. Cela semblait même trop facile pour les Rémois. Compacts dans l’axe, sérieux dans leur pressing, ils ont facilement déjoué les offensives monégasques qui ont manqué d’inspiration, de mobilité et de spontanéité. A l’image de Ben Yedder, qui gâcha deux face-à-face en première période pour avoir trop tergiversé au moment de conclure. Son but refusé pour hors-jeu (8e) ne sauvera pas sa prestation.
Plus inquiétant encore était la passivité de la défense centrale monégasque. Axel Disasi et Malang Sarr ont été trop souvent pris dans leur dos, comme souvent ces derniers temps. Il n’en fallait pas tant à Balogun pour ouvrir le score. L’attaquant rémois aurait même pu doubler la mise sans la main ferme – cette fois – de Nübel. Les Monégasques ont eu beau pousser un peu en fin de match, la messe était dite. Il ne leur reste plus qu’a espérer un faux pas de Marseille pour continuer à croire à la deuxième place.
